Vie sexuelle et traumatisme - Interview de Elle magazine
Margaux Ravard, journaliste au magazine Elle, m'a contactée pour en savoir davantage sur les conséquences d'un traumatisme sur la vie sexuelle. Un article publié sur le site Elle.fr le 24 janvier 2022.
L'article propose une introduction au sujet afin de sensibiliser le plus grand nombre sur la question. Extraits :
" Dans la chambre à coucher s’installent parfois des traumatismes sans que l’on s’en aperçoive. Ils ne sont pas forcément sexuels mais peuvent être reliés à toutes sortes d’expériences douloureuses ou marquantes.
Pour aller plus loin, nous avons posé la question à la sexologue Annelise Guinet.
Pour vivre une sexualité épanouie, on dit souvent qu’il faut lâcher prise. Mais baisser la garde est impossible quand on a vécu des expériences traumatisantes, qui nous affectent différemment et nous apparaissent plus ou moins clairement. [...]

Le corps se rappelle les traumatismes parfois enfouis.
« C’est un phénomène de reviviscence qui (peut) apparaît(re) dès qu’on va toucher de près ou de loin au sujet de la sexualité. Le corps a imprimé une attitude réactionnelle de fermeture. »
Ce blocage peut se traduire de plusieurs manières au sein de notre sexualité. « Certaines personnes vont être dans l’évitement de la sexualité, précise la sexologue, d’autres essaient d’avancer dessus mais constatent que la tête a beau dire oui, le corps dit non. Par exemple, cela se traduit par des douleurs à la pénétration, ou une impossibilité à la pénétration. » [...]
"Comment apaiser sa sexualité ?
« Il y a mille moyens de retrouver le chemin vers la sexualité », rassure Annelise Guinet. La clé : travailler sur l’esprit sans négliger un travail sur le corps.
« On avance déjà sur le premier volet de la honte et de la sexualité. Cela se travaille sur le plan des croyances liées à la sexualité, comme “c’est mal, je suis sale“. »
Apaiser l’esprit est la première étape d’une réconciliation avec sa sexualité. Ensuite, on peut travailler sur le corps. « On essaie de retrouver le contact avec le corps, avec le sien déjà, poursuit la spécialiste, on tente de recréer ce lien entre cerveau et corps pour montrer que “oui, j’ai la possibilité de poser des limites“. »
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